Philippe Donnart – Web Ethique

Philippe-DONNART
Dans la série « Interviews clients« , Voici Philippe Donnart

Philippe nous avait contacté pour tester l’outil. Il a été un early supporter et n’hésite pas à communiquer sur les actions qu’il entreprend et les résultats observés.
C’est rare et ça aide beaucoup de monde, ça montre que le cocon fonctionne, en dehors de toute autre action.

Q: Bonjour Philippe, peux-tu te présenter en quelques mots ?

R: J’ai commencé comme pilote, puis instructeur hélicoptère dans l’armée.
En 2000 attiré par la bulle d’Internet je change de cap pour suivre une formation de webmaster.
Curieux, je fouille dès 2001 le web à la recherche d’un CMS open source qui me permettrait de publier facilement du contenu… Les 2 premiers se nommaient NPDS et SPIP.
Avec NPDS j’avais créé le premier site de traduction de chansons, mais rattrapé par la Cesdem je fus contraint de le fermer en 2005.
Puis pendant quelques années j’ai utilisé TYPO3 avant de retenir WordPress et GetSimple.
Aujourd’hui c’est sur le référencement que je me perfectionne, et je n’hésite pas à tester de nouveaux outils…

Q : Tu as un background technique ?

R: Je suis un autodidacte, apprentissage dans les livres, les forums, vidéos et formations payantes, je ne compte plus les livres, le premier fût un livre sur Zope…

Q: Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser à l’optimisation on page, au cocon sémantique ?

R: Les articles et formations de Laurent, et l’envie de tester, de voir ce que cela pourrait donner. Il est devenu de plus en plus difficile d’obtenir de bons liens, travailler sur l’optimisation onpage est devenu indispensable

Q: Quelle est ta cible principale, qu’est ce que tu préfères faire ?

R: Avec mon pote Gabriel, chez Netmedia, nous proposons des prestations de graphisme, développement de sites Web, référencement, création de charte graphique, bannières publicitaires, clip vidéo publicitaire, prise de vue, animations, 3D et Motion Design, hébergement, e-marketing, etc…

J’explore de mon côté de nouvelles pistes, je teste, et ensuite celles retenues sont utilisées au sein de l’agence.

burgerQ: Le premier site dont tu nous a parlé, c’est celui d’un restaurant marseillais je crois. Quelle a été ton approche ?

R: J’avais envie de tester le cocon en partant de zéro, mais sans trop me prendre la tête pour le contenu. Je me suis dis que des recettes de hamburgers feraient l’affaire.
Me suis trouvé un nom de domaine avec un PR5, blacklisté par GG, les Black Hat n’avaient pas fait dans la dentelle.
Demande de levée de pénalité, puis création de contenu à raison d’une page par jour, et j’ai regardé comment GG appréciait ce cocon.
C’est là que je t’ai adressé le message, j’avais envie de VOIR ce que cela donnait… et nous avons commencé à échanger par mail.
J’ai suivi tes conseils, retravaillé le cocon… en 2 mois le site s’est glissé en deuxième page pour quelques requêtes sympa, voire en première page, j’avais publié un article sur http://www.philippe-donnart.com/cocon-semantique-facon-hamburger.html
La dernière étape a été de racheter un nom de domaine abandonné, mais cette fois ci avec un historique propre… ce qui m’a permis d’arriver en première page pour la recherche « folie du burger » juste derrière les pages Facebook du vrai restaurant qui avait abandonné ce nom de domaine… et c’est à ce moment là que j’ai décidé d’arrêter ce test assez concluant.

Q: Dernièrement, tu m’as fait part de la refonte d’un site WordPress « classique » en une structure de type 100% cocon. Peux-tu nous expliquer ta démarche, les outils que tu as utilisé ?

R: étant bloqué en 6ème position sur la recherche « Graveson » je cherchais une solution propre pour gagner quelques places.
La société qui avait réalisé la version précédente du site en .fr a très bien utilisé les failles de GG au niveau netlinking, il me semblait donc impossible de rivaliser sur le terrain du Offsite, d’autant plus que s’agissant d’un office de tourisme le site a des liens naturels.
Me reste donc le Onsite.
Le premier crawl est catastrophique, on est bien loin du résultat souhaité.
J’avais acheté, dès sa sortie, le plugin de Laurent, et l’idée m’est venue de tester un site 100% cocon.
Première étape : trouver un thème
Deuxième étape : basculer les articles en pages
Troisième étape : utiliser le plugin http://www.bombyx4wp.com/ et voir ce que cela donne avec https://self.cocon.se/
Dernière étape : corriger, peaufiner, retravailler les textes…. cela prend du temps mais c’est passionnant.
Cette refonte m’a permis de rencontrer virtuellement des pointures du SEO, de tester d’autres outils, comme https://yourtext.guru/ d’un autre Sylvain (par exemple la page, anciennement une catégorie sans texte de présentation, Graveson hébergements a été créée à partir d’un guide de Sylvain)
Le site de Graveson est né de la demande de quelques acteurs économiques souhaitant améliorer leur visibilité sur Internet

cocon-pdonnartQ: Je crois que assez rapidement, tu as vu une différence nette en terme de mots clés positionnés sur Yooda ou Semrush par exemple ?

R: Les résultats sont intéressants, même s’il s’agit d’un petit site, 65 pages le 5 juin.
Sur Semrush le site passe de 15 à plus de 40 mots clés référencés pour un contenu identique en 2 semaines, et de 43 à 51 sur Yooda Insight.
Il est donc évident que ce genre de structure plaît à GG.
Laurent m’avait conseillé en 2015 d’utiliser des pages plutôt que des articles et murmuré à l’oreille qu’il travaillait sur un plugin WordPress, plugin que j’ai acheté les yeux fermés dès sa sortie. Cette extension sommeillait dans un coin de l’ordi, j’avais installé la démo sur un site, mais n’avais pas bien perçu son fonctionnement.
Ce plugin est assez éloigné de la construction des pages idéales proposées dans sa formation cocon sémantique, c’est assez déroutant au début, cela peut également l’être pour le visiteur, sur http://www.graveson-provence.com/ nous sommes sur du 100% cocon avec bombyx4wp, il sera intéressant de voir comment intégrer le plugin à un site existant.

Q: Et là, c’est le même site, le même contenu, à priori le même nombre de pages. C’est « juste » l’impact d’une réorganisation de l’arborescence et du maillage interne ?

R: Tout à fait. dans un premier temps j’ai transformé les articles en pages, tout réorganisé, et j’ai laissé mijoter quelques jours.
Il a fallu régler ensuite les erreurs 404 liées à la disparition des étiquettes (tags, mots clés), mais également créer des pages pour remplacer les catégories, et surtout en travailler (c’est en cours) le contenu.

Q: Tu as donc été un supporter de la première heure de cocon.se; Comment as-tu entendu parler de nous, qu’est ce qui t’a attiré dans l’outil ?

R: De mémoire c’est sur une vidéo de Laurent. Ce qui m’a attiré c’est l’idée d’avoir un aperçu visuel de ce que donne le maillage interne d’un site.
J’avais l’impression d’avoir construit un cocon correct, j’avais envie de le VOIR, et je n’ai pas été déçu 😉

Q: L’aspect graphique est important pour toi ? Tu montres au client final ou pas ?

R: Oui, pour l’instant je suis le client final. Sans toi et ton outil je n’aurais sans doute pas franchi aussi rapidement le pas pour cette refonte.
Sur le premier site de test j’ai pu visualiser concrètement, grâce à cocon.se, comment Google pouvait crawler le site et cette visualisation collait parfaitement à ce que m’indiquait la search console.
Sur le deuxième, la visualisation me permet d’identifier les pistes à explorer.

Q: Après quelques utilisations, ton avis ?

R: C’est génial. En 3 crawls j’ai trouvé la page d’accueil « idéale » sur le second site. Sans ton outil je serais sans doute passé à côté. Sur le premier, en construction lors du premier test j’ai pu détecter les pages, thèmes à développer et réorganiser la structure avant de me fourvoyer.
Dans la boîte à outils du SEO, cocon.se est incontournable.

Q: J’imagine que pour un pilote, le fait de pouvoir prendre de l’altitude et avoir une vue globale de son site, ça n’a pas de prix !

R: C’est pas faux 😉

Q: Tu as bien un reproche à faire au tool, un défaut qu’on pourrait j’espère corriger, quelque chose qui manque ?

R: je me demande s’il ne serait pas possible de limiter la profondeur de crawl sur une page.
Par exemple la page agenda affiche un plugin type calendar, donc automatiquement les liens sont à l’infini, pas vraiment utile.
Un guide pour mieux utiliser l’outil serait une bonne idée.

Q: Oui, on peut le faire avec les règles d’URL. Et oui, ce n’est pas encore documenté. On a encore pas mal de boulot !

R: Exact avec .*agenda/#mc_.* dans URLs à exclure

Q: Merci Philippe, je suppose qu’on aura des nouvelles de l’évolution du site 100% cocon, que ça va tout exploser !

R: J’imagine qu’il va falloir quelques semaines pour obtenir des résultats, mais oui, je vous tiens au courant.

Merci pour tout Philippe !

Pour contacter Philippe :

http://www.donnart.fr/
Twitter @PhilippeDonnart

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